Cagnotte pour le sauveteur de la SNSM agressé à Caen
" On sent comme un voile de ténèbres s'appesantir sur les sens ; la notion du réel est perdue. Il vous vient comme l'impression de cités apocalyptiques, de nuées lourdes de sang, de malédictions suspendues. C'est la conception des épouvantes gigantesques, des anéantissements chaotiques, des fins de monde ... " Pierre Loti
" Le Cri " - Edvard Munch - version 1893
On ne cesse de le répéter, depuis plusieurs années déjà, il ne se passe plus une journée, plus une nuit, à Caen, où agressions, harcèlements, viols, cambriolages, incendies criminels, vols à la roulotte, escroqueries, abus de confiance sur personnes vulnérables, ne soient à déplorer. La ville, à l'instar du reste du pays, est un véritable coupe-gorge.
Dernière agression en date, celle d’un jeune et courageux sauveteur bénévole de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) volant au secours d’une jeune femme attaquée en pleine rue par deux jeunes lâches, l’un d’entre eux l’invalidant à vie après lui avoir asséné un coup de bouteille dans l’oeil. (ici)
Evidemment, on ne connaît ni l’identité des deux salopards, ni éventuellement leur origines ethniques. Parce que c’est politiquement incorrect. En revanche, quand il s’agit d’accuser – à tort – des supporters aux abords du Stade de France, on insiste bien pour préciser que ce sont des Britanniques. Le fameux « deux poids deux mesures » que nous aimons tant…
Du reste, au moment où nous écrivons ces lignes, alors que les deux ordures devaient passer en jugement hier vendredi au Tribunal de Caen, pas une seule ligne dans la presse locale ! « Deux poids deux mesures ! », vous dit-on.
Et ce ne sont pas les quelques caméras de vidéosurveillance (ici) avancées par l’insipide maire de Caen, Joël Bruneau, qui endigueront la barbarie en plein essor, tandis que Police - Municipale ou Nationale - manquent cruellement de moyens humains et budgétaires. Idem pour la Justice, quand pour cette dernière c’est plutôt un manque manifeste d'efficience.
La faute en incombe aux Ministères régaliens tutélaires, chapeautés par Gérald Darmanin le timoré, et Eric Dupont-Moretti l’imposteur - ce dernier de loin privilégiant la canaille, plutôt que la veuve et l’orphelin – tous deux empêtrés par le politiquement correct, la crainte maladive de la discrimination, de l'ostracisation, la politique de l'autruche, doxa de la Gauche bien-pensante : « ne pas faire de vagues ».
Que l'on se rassure. Somme toute, ce ne sont quelques vulgaires faits divers, quelques incivilités, tout au plus « un sentiment d’insécurité, de l’ordre du fantasme, nourri par les difficultés économiques, certains médias et le discours populiste ». Si l'imposteur le dit...
Benedict Saint-Patrick
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LA DELIQUESCENCE DE NOTRE SOCIETE
EN QUELQUES LIENS :
Tirs de mortiers, l'agglomération caennaise n'est plus épargnée
Violences en milieu scolaire, tout fout le camp !
Harcèlement de rues : " Où est Angéla ? "
Politiquement correct, bien-pensance, autocensure, novlangue
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Nota bene :
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